La participation fait partie intégrante de la planification forestière. Selon l'ordonnance sur les forêts, les cantons doivent veiller, lors de planifications d'importance interentreprises, à ce que « la population puisse participer de manière appropriée ». Mais souvent, la participation se limite à des étapes préalables à la participation (voir tableau). La participation au sens d'un pouvoir de décision pour les participants ne se rencontre que rarement en forêt.
En forêt, on a toujours du mal à mettre en place une forte participation. Peut-être parce que les professionnels de la forêt n'aiment pas qu'on leur mette des bâtons dans les roues ? Parce que les personnes concernées sont satisfaites de la forêt et préfèrent faire confiance aux spécialistes plutôt que de discuter de l'aspect de la forêt dans 100 ans ? Ou parce que la forêt est un espace très complexe et qu'elle doit remplir non seulement des fonctions de bien-être, mais aussi de protection et d'exploitation ?
Les processus de participation en forêt et de manière générale peuvent être couronnés de succès lorsque
les objectifs à atteindre sont clairement définis
le processus est abordé de manière ouverte aux résultats
les acteurs à impliquer sont clairement définis
la forme et les instruments appropriés soient définis au départ
les marges de manœuvre et de décision sont définies et communiquées ouvertement
il faut prévoir suffisamment de temps et de ressources
Stufen der Partizipation, nach Sherry R. Arnstein (1969)